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Le Focke-Wulf Fw 190 Würger est un Avion de chasse monoplace utilisé par l'Allemagne du IIIe Reich pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1941. Il ne réussit jamais à remplacer complètement le Messerschmitt Bf 109 comme principal chasseur de la Luftwaffe, bien qu'il lui soit supérieur dans l'absolu et malgré plus de vingt mille avions produits. Cependant, grâce à sa polyvalence issue d'une construction modulaire, il donna naissance à un grand nombre de modèles dérivés qui permirent de remplacer le Junkers Ju 87 (Stuka) comme avion d'appui des troupes au sol, et le Messerschmitt Bf 110 comme chasseur lourd pour lutter contre les bombardiers, lorsque ces deux derniers avions furent devenus beaucoup trop vulnérables pour continuer à être envoyés au combat.
De construction monocoque et métallique, le fuselage était construit en deux tronçons, celui avant, allant de la cloison coupe-feu jusque derrière le pilote, contenant le poste de pilotage, l'armement et les munitions, et sanglés en dessous du plancher en alliage d'Aluminium, deux réservoirs auto-obturants respectivement de 232 et 292 litres, celui arrière courant jusqu'à la dérive. La voilure, elle aussi était de construction métallique, les deux ailes étant solidaires par le Longeron avant. Cette modularité de la construction permettait de fractionner la production dans plusieurs petits ateliers indépendants, ce qui devint très utile vers la fin de la guerre. Contrairement au Messerschmitt Bf 109, il dessina un train d'atterrissage à large voie (s'ouvrant vers l'extérieur), escamotable dans l'épaisseur de l'aile par deux moteurs électriques, et une roulette de queue rendue aussi escamotable par un système de câbles et de poulies de renvoi.
Le prototype Fw 190 V1 vole pour la première fois le 1er juin 1939, aux mains de Hans Sanders, le chef pilote de la société, et rapidement il est expédié au centre d'essai de Rechlin de la Luftwaffe. En octobre, le second prototype Fw 190 V2 est fournit aux autorités pour les essais d'armement, avec quatre mitrailleuses MG 17. Une paire étant placée sur le dessus du moteur, noyée dans le capot moteur et une autre dans les emplantures d'aile, toutes les quatre tirent entre les pales de l'hélice et sont donc synchronisées. Suite à des essais en soufflerie qui montrent l'absence d'avantage aérodynamique du modèle enveloppant du carénage d'hélice, on reconstruisit les deux prototypes avec un capot moteur plus conventionnel. Cette modification permet de régler, en partie, les problèmes rencontrés sur les deux prototypes, au niveau de l'isolation du poste de pilotage aux gaz d'échappement, et à la température. celle-ci atteignant parfois 55°C.
Mais Tank n'est pas satisfait du BMW 139, qui se révèle trop peu puissant et peu adapté, il décide de le remplacer par un BMW 801, qui va être conçu en urgence et spécifiquement pour l'avion par BMW. Ce nouveau radial, de quatorze cylindres au lieu de dix huit, est sensiblement de même diamètre, mais il est plus lourd de 160 kg et un peu plus long. Les Fw 190 V3 et V4, déjà trop avancés pour être modifiés sont utilisés pour des essais statiques, puis ferraillés, et le Fw 190 V5 est redessiné pour embarquer le nouveau moteur. La cellule est renforcée pour supporter l'augmentation de la puissance et le poste de pilotage est reculé, la masse de l'avion atteint 3400 kg, soit une augmentation de 25%, la charge alaire passant elle de 186 à 227 kg/m². La maniabilité et la vitesse ascensionnelle sont sensiblement affectées, mais Hermann Göring, est néanmoins impressionné par les démonstrations en vol, et décide la production immédiate d'une présérie de quarante exemplaires, désignée Fw 190 A-0.
Suite à un accident au roulage avec un véhicule de piste, le V5 fut redessiné par les ingénieurs, avec une voilure agrandie, sous la désignation de V5g pour Gross(grand). La modification améliore sensiblement le comportement en vol et est alors appliquée sur la présérie, à partir du V15. Le BMW 801 développé dans l'urgence souffre encore d'une tendance à la surchauffe. Dans une certaine effervescence, Focke-Wulf et BMW se rejetant mutuellement la responsabilité, l'abandon du programme étant même envisagé, le problème est malgré tout, à peu près résolu, en grande partie par l'adjonction d'ailettes de refroidissement sur le capot moteur à l'arrière du moteur. Dorénavant, le moteur sera livré directement par BMW, dans un ensemble baptisé Motoranlage (groupe motopropulseur) et comprenant à la fois le moteur, le capot et pratiquement tous les accessoires. Cet ensemble est monté d'un bloc par un simple boulonage sur la cellule.
En août, l'usine Arado de Warnemünde, et l'usine AGO de Oschersleben commencent, elles aussi, à produire le Fw 190 A-2, dont l'armement est enfin renforcé par le remplacement des mitrailleuses d'aile, par deux canons Mauser MG 151/20 approvisionnés à deux cent coups. De plus, par la suite la plupart des A-2 sont encore armés de leur deux MG-FF eux aussi de 20 mm, alimenté chacun par un chargeur tambour de 55 obus, montés à l'extérieur des MG 151, ce total de quatre canons, leur donne une puissance de feu dévastatrice. Ce modèle reste en production pendant six mois au cours desquels 888 exemplaires sont produits. En cours de production, le moteur change tout d'abord pour un BMW 801C-2 légèrement plus puissant, enfin le BMW 801 D-2. Ce dernier moteur, dont la conception a été complètement revue, est enfin totalement fiable et élimine définitivement les pannes moteurs qui gênaient l'avion depuis le début de sa carrière, il deviendra le moteur standard de toute la série A.
En 1942, le A-2 cède la place au A-3, les premiers se voient encore équipés de moteurs C-2, mais le D2 devient rapidement standard. Neuf cent soixante-cinq exemplaires en seront produits, dont soixante-douze d'une version d'exportation le Fw 190 A-3a, destinée à la Turquie, armés seulement de quatre MG 17 et dépourvus de radio air-sol FuG 25 ('Fu'nk'g'erät). Quelques dérivés seront aussi bâtis sur la base du A-3, le prototype /U2 sur lequel sont testés les roquettes air-sol RZ 65, le /U4, un avion de reconnaissance avec une caméra Rb 12,5/7x9, douze modifications et le /U7, un chasseur de haute altitude à l'armement réduit aux seuls canons MG 151/20, seulement trois réalisés.
En juin 1942, le A-4 lui succède, apportant un système de surpuissance MW 50, suralimentant le BMW 801 D-2 pendant de courtes périodes par injection d'eau-méthanol. De même, la radio FuG 16 Z, travaillant dans les très hautes fréquences et donc, dont le mât antenne est un peu plus court, remplace la FuG 7a précédente. Le A-4 voit aussi l'apparition des kits de conversion réalisables en unités R pour Rüstsätze, permettant une encore plus grande polyvalence, en adaptant l'appareil pour diverses missions très rapidement. Cinquante exemplaires sont terminés en Fw 190 A-4/Trop, dotés de filtres à air et d'un nécessaire de survie, adaptés aux conditions désertiques. D'autres variantes d'usine furent aussi réalisées, comme le U1, un chasseur bombardier avec un lance-bombes ventral ETC-501, le blindage réduit et les MG FF démontés, qui fut produit spécifiquement pour le SKG-10. Le U3 et le U8, deux autres chasseurs-bombardiers, seront renommés respectivement, par la suite, Fw 190 F-1 et Fw 190 G-1. Au total neuf cent vingt Fw 190 A-4 seront assemblés.
En novembre 1942, le A-5 permet, par l'allongement de 13,5 cm du bâti moteur, de réduire les vibrations de celui-ci. Un grand nombre de dérivés sont réalisés en usine, comme le U2 destiné à la chasse de nuit selon les tactiques Wilde Sau (truie sauvage), et donc dotés de caches-flammes. Apparaissent aussi les premiers Zerstörer (destroyer), dont l'armement est alourdi pour lutter contre les quadrimoteurs américains, les U7, U9 et U17, et des variantes plus originales encore comme les U14 et U15, qui grâce au lance-bombes ETC 502 et à une roulette de queue allongée peuvent emporter des torpilles.
L'alourdissement progressif de l'avion entraîne pour le modèle suivant, le A-6, une refonte de l'aile qui permet de faire retomber la charge alaire à 226 kilogrammes par mètres carré. Les deux MG-FF sont remplacés par deux autres MG 151/20, ce qui uniformise l'armement, jusqu'alors, les deux types de canons utilisait deux munitions de 20 mm différentes. La radio de liaisons air-air FuG 25 est aussi remplacée par une FuG 25a, et en cours de série la FuG 16 Z, elle cède définitivement la place à la FuG 16 ZE avec son antenne circulaire caractéristique. Les conversions réalisées en usine du A-6, sont réduites à deux, les chasseurs-bombardiers A-6-Bo, avec un lance-bombe ETC 501 sous le fuselage et quatre ETC 50 sous les ailes, et les chasseurs de nuit A-6-N équipés du FuG 217. Mais en contrepartie, les kits de conversion en unités Rüstsätze sont privilégiés, car plus souples, en particulier pour le Front de l'Est. Le Fw 190 A-6, avec plus de trois mille exemplaires va être la version la plus produite des déclinaisons du Focke-Wulf.
En décembre 1943, le A-7 voit le remplacement des mitrailleuses de capot par des Rheinmetall-Borsig MG 131 de 13 mm et de la la FuG 16 ZE par une ZY. De plus, un collimateur à réflexion Revi 16 est monté pour faciliter les tirs avec déflection. Après à peu près quatre cent exemplaires, la production passe au A8 qui s'en différencie par l'emport d'un petit réservoir de 115 litres, placé derrière les principaux, contenant au choix, du mélange supplémentaire pour la surpuissance MW 50 ou du carburant normal. Il constitue avec plus de 2 000 avions, la dernière version de chasse produite en quantité. Le A9 qui le suit avec son moteur BMW 801 E, arrive trop tard et ne peut en effet être construit qu'à quelques centaines exemplaires à partir de septembre 1944.
Au début de 1942, le programme Höhenjäger 1 (chasseur de haute altitude 1) est lancé, il donne naissance aux Fw 190 B, à travers des modifications apportées sur deux Fw 190 A-0, le Fw 190 V13 et le V16. Les premiers essais, concernent le montage d'un système de surpuissance GM 1, qui fonctionne par injection d'oxyde nitrique, ce qui donne de bonne performances même au dessus de 7 500 mètres, mais pour un temps limité (environ 17 minutes), car l'accroissement de taille du réservoir d'oxyde nitrique, serait trop préjudiciable au comportement de l'avion. On pense alors équiper, l'avion d'une version Turbocompressée du BMW 801 et d'une surface alaire accrue à 20,3 mètres carrés. Mais bientôt l'usine BMW annonce qu'elle est dans l'impossibilité de livrer le moteur dans les délais impartis, on monte donc un Daimler-Benz DB 603 A-0, sur le V13 et le V16, par la suite le V16 reçoit même un DB 603 E, août 1942, avec lequel il est capable de voler au dessus de 10 000 mètres pendant plus de deux heures. Mais le RLM n'est pas encore satisfait et demande à atteindre des altitudes de l'ordre de 14 000 mètres de façon prolongée. Les quelques exemplaires réalisés par la suite sont motorisés par le couple BMW 801 D2 et GM 1, par contre ils expérimentent les premières cabines pressurisées, qui souffrent encore d'une absence d'étanchéité. En novembre 1942, Focke-Wulf et le RLM, décide de reporter l'effort sur le Fw 190 C et d'abandonner tout développement ultérieur sur Fw 190 B.
Pour celui-ci le V13 est de nouveau remotorisé avec un BMW 801 C-1 entraînant une hélice quadripale, puis on équipe, le V18 avec un DB 603 A turbocompressé et une dérive agrandie. Six Fw 190 C-0, basés sur la configuration du V18, sont par la suite produits pour tester différents turbocompresseurs: deux avec des Hirth-Motoren 2281 et quatre avec des DVL TK-11. Mais, le manque de fiabilité et le coût élevé des turbocompresseurs, provoquent l'arrêt du programme à la fin 1943.
À côté de ces deux échecs, Focke-Wulf travaille aussi sur un autre Fw 190 A-0, le V17, qui lui a été modifié pour accepter un moteur de 12 cylindres en V, le Jumo 213 A. Il vole en mars 1942 et, par la suite cinq cellules de Fw 190 A-8, sont aussi modifiées. De bonnes performances sont atteintes sans tomber dans les travers des essais précédents, une présérie, le D-0 est lancée et après quelques modifications sur le groupe propulseur et l'empennage, une série, le Fw 190 D-9 est lancée en juin 1944. Le remplacement du moteur en étoile par un moteur en ligne modifie la silhouette de l'avion, ce qui valu à la série D le sobriquet "long nez". Elle commence à être déployée au sein du III./JG 54, qui protège alors les Messerschmitt Me 262 du JV 44. Par la suite, il est aussi déployé dans de nombreuses unités de la Luftwaffe et se révèle un adversaire très dangereux pour tous les avions alliés, bien qu'il ne soit considéré par les allemands que comme un appareil de transition vers le Focke-Wulf Ta 152.
Le Fw 190 A-3 ne semble pas avoir bénéficié d'une modification similaire, mais le A-4, la voit réapparaître, ainsi qu'une variante, dite Jabo-Rei destinée plus particulièrement aux raids de pénétration, en particulier au-dessus de l'Angleterre. Ce Fw 190 A-4/U8, voit son armement fixe réduit aux seuls MG 151/20, il emporte aussi un ETC 501 sous le fuselage, mais aussi deux points d'emport empruntés au Ju 87 qui permettent le montage d'un réservoir largable de trois cent litres de carburant sous chaque aile, la masse au décollage étant alors supérieure à quatre tonnes et demi. Par la suite, les deux modifications seront reclassifiées respectivement, Fw 190 F-1 et Fw 190 G-1.
Le Fw 190 A-5 a lui aussi ses /U3 et /U8, qui deviendront les Fw 190 F-2 et G-2. Sa variante U17 devient elle, le Fw 190 F-3 Panzerblitz qui bénéficie d'une verrière bombée pour améliorer la visibilité du pilote et de deux Rüstsätze (kits), l'emport de quatre lance-bombes ETC 50 supplémentaires, la R1, ou le montage de deux canons MK 103 en nacelle sous les ailes, la R3. Il est suivi par le F-8, basé lui sur une cellule de Fw 190 A-8, en Février 1944, qui bénéficie de nombreux dérivés dont en particulier des bombardiers torpilleurs, puis par le F-9, basé sur l'A-9 et donc motorisé par un BMW 801 E. L'ultime version, le Fw 190 F-15 sera produite à quelques exemplaires à partir de février 1945. Cette série F est utilisée pour remplacer les Junkers Ju 87 pour l'appui-feu des troupes au sol. Les anciennes escadres de bombardiers en piqué (Sturzkampfgeschwader) sont transformées en escadres de bataille (SchlachtGeschwader). Pour faciliter la conversion des pilotes habitués aux lents Stuka, sur ces machines peu différentes des chasseurs, quelques exemplaires biplaces sont même réalisés, les Fw 190 A-8/U1 qui seront par la suite rebaptisés Fw 190S-8 (le « S » signifiait « Schulflugzeug », « Avion-école » en Allemand).
Parallèlement, la production et l'évolution de la série G, se poursuit, avec l'apparition du G-3 ou Fw 190 A-5/U13, équipé d'un radiocompas PKS 11/12 Kurssteuerung, et d'une masse au décollage de 4795 kg. Il expérimente l'emport et le largage d'un bombe de 1,8 tonnes et une version de nuit, la Fw 190 G-3/N, est produite et est utilisée par la 51e escadre de bombardiers (Kampfgeschwader) et le 20e groupe d'attaque de nuit (Nachtschlachtgruppe). Le G-4 ne sera qu'une modernisation du G-1, avec le radiocompas du G3. Le G-5, motorisé par un BMW 801 E, et prévu à la production en mars 1945, ne sera finalement pas produit, ainsi que son dérivé G-6, le G-7 ne sera lui même pas projeté. Par contre le G-8, dérivé du A-8, sera le Fw 190 G, le plus produit avec huit cent exemplaires.
L'année 1943, vit l'apparition d'une nouvelle menace avec les raids massifs de jour des bombardiers américains, dont la solidité et l'armement défensif important prit tout d'abord les pilotes allemands de court, la tactique d'attaque habituelle, par l'arrière, se révéla de plus en plus dangereuse et de moins en moins efficace. La parade émergea bientôt par des passes frontales en formation contre les vagues de bombardiers, les quatre canons du Focke-Wulf se révélèrent meurtriers à ce jeu, si bien qu'après l'échec et les pertes des raids sur Schweinfurt et Regensburg, le 14 octobre, l'USAF dut renoncer aux raids non escortés et attendre l'arrivée de chasseurs à long rayon d'action comme le P-51 Mustang, pour reprendre ses frappes au coeur de l'Allemagne. Cependant les passes frontales requéraient des pilotes expérimentés pour les mener, du fait des vitesses de rapprochement élevées. Lorsque la Luftwaffe, manqua de ceux-ci, on dut employer de nouveau des tactiques d'approche par l'arrière, avec des avions surblindés, surarmés, lourds et incapables de se défendre contre les chasseurs adverses. Le Fw 190 fut néanmoins toujours respecté par les pilotes de bombardiers, comme le prouve l'anecdote suivante : Boeing envoya une plaquette publicitaire où figurait un Fw 190 et la légende "Who's Afraid Of The Big Bad Wulf?" ('qui a peur du grand méchant loup'), la publicité lui fut renvoyée, annotée "We are." ('nous') et signée par toute l'unité. Les Focke-Wulf étaient la plupart du temps spécialisés à cette époque dans la destruction des bombardiers, ils étaient alors couverts par des Messerschmitt Bf 109 qui tentaient de les protéger des nombreux et agressifs chasseurs américains.
Une autre tâche que remplit le Fw 190 A, fut la destruction des bombardiers de nuit britanniques, selon la tactique dite "Wilde Sau" (truie sauvage). Le pilote était au cours de ce genre de mission livré à lui même, son appareil était un chasseur de jour seulement modifié par le montage de caches-flammes sur l'échappement et les armes. Il se dirigeait vers une zone bombardée, volant plus bas que les britanniques et cherchait à repérer les bombardiers grâce à la lumière des incendies et des projecteurs, il pouvait dès lors les rejoindre par en dessous et les attaquer. Cette tactique fut mise au point en grande partie et perfectionnée par le major Hajo Hermann. Elle fut très utile et peut-être la seule lorsque les britanniques employèrent des paillettes métalliques (Chaffs) pour brouiller les radars allemands. Néanmoins les pertes furent nombreuses, du fait de la nécessité de voler de nuit, souvent par mauvais temps, dans un avion non équipé pour cela.
Le Focke-Wulf Fw 190 fut l'appareil de nombreux as de la Luftwaffe, Otto Kittel avec 220 victoires sur le A-4 et le A-5, est le meilleur sur l'avion, mais Walter Nowotny, Heinz Bär, Hermann Graf et Kurt Bühligen obtinrent de nombreux succès sur l'appareil. De même, les pilotes des Schlachtgruppe, bien que leur rôle soit principalement l'attaque au sol, se révélèrent à plusieurs occasions de redoutables combattants, leurs Fw 190 F, permirent d'atténuer un peu la pénurie de chasseurs dont souffrait la Luftwaffe sur le Front de l'Est, à la fin de la guerre.
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